Décarboner votre chiffre d'affaires mode: Comment le faire avec la solution FAUME ?
Le secteur de la mode est à un tournant. La loi AGEC a un impact significatif sur l'industrie textile en promouvant des pratiques de consommation durables. Longtemps source d’innovations esthétiques et de tendances, il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs pour son impact environnemental. Les activités et les impacts associés à l'industrie, y compris les aspects de durabilité et d'éthique, sont désormais au centre des préoccupations. Les marques doivent désormais concilier deux impératifs qui peuvent sembler opposés : maintenir une croissance rentable tout en limitant leur empreinte carbone. Dans ce contexte, l’adoption de stratégies circulaires devient une priorité. L'importance de l'éthique, de l'éco-conception et de l'utilisation de matières premières durables est cruciale pour le développement durable. Mais comment une marque peut-elle décarboner son chiffre d’affaires tout en continuant à croître ? C’est là que la solution FAUME intervient.
Les enjeux de l’industrie de la mode:
L’industrie de la mode est confrontée à de nombreux défis environnementaux et sociaux. La fast fashion, qui consiste à produire et consommer des vêtements à bas prix et en grande quantité, est l’une des principales causes de pollution et de dégradation de l’environnement. Ce modèle de consommation rapide entraîne une surproduction de vêtements, souvent de qualité médiocre, qui finissent rapidement à la décharge. Les entreprises de mode doivent désormais prendre en compte les impacts de leurs activités industriels sur l’environnement et la société, et adopter des pratiques plus durables et éthiques. En privilégiant des matériaux écologiques et en réduisant leur empreinte carbone, elles peuvent contribuer à un avenir plus respectueux de la planète.
L’impact environnemental et social de la mode:
L’industrie de la mode a un impact environnemental et social considérable. La production de vêtements nécessite de grandes quantités de ressources naturelles, telles que l’eau, l’énergie et les matières premières. Par exemple, la culture du coton, utilisée massivement dans l’industrie textile, est extrêmement gourmande en eau. De plus, les procédés de production et de transformation des vêtements génèrent des déchets et des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique. Sur le plan social, les conditions de travail dans l’industrie textile sont souvent précaires, avec des travailleurs exposés à des risques pour leur santé et leur sécurité. Il est crucial de repenser les modes de production pour minimiser ces impacts négatifs.
Le contexte réglementaire et environnemental de l'industrie textile : l’urgence de la décarbonation:
L’entrée en vigueur de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) marque un véritable tournant pour les entreprises européennes, et les marques de mode n’y échappent pas. Cette directive impose un suivi extra-financier plus rigoureux, obligeant les entreprises à divulguer leur impact environnemental, y compris leur bilan carbone. L’objectif est clair : encourager les entreprises à réduire significativement leurs émissions de gaz à effet de serre tout en étant transparentes auprès de leurs parties prenantes.
Pour l'industrie de la mode, cela représente un défi colossal, notamment en raison des enjeux environnementaux et économiques auxquels elle est confrontée. Le secteur est responsable de 4 à 10 % des émissions mondiales de CO₂, avec des chaînes de production qui s’étendent à travers le globe. Face à cette pression croissante, de nombreuses marques cherchent des moyens d’allier croissance économique et réduction des émissions. La mode durable privilégie des pratiques éthiques et responsables, visant à réduire l'impact environnemental tout en favorisant l'utilisation de matériaux durables et la valorisation du recyclage. Mais la question demeure : comment continuer à croître tout en réduisant son empreinte carbone ?
Croissance durable : Un nouveau modèle grâce à la seconde main:
Le modèle traditionnel, basé sur la production et la vente en masse de vêtements neufs, n’est plus tenable à long terme. Chaque vêtement neuf mis sur le marché a une empreinte carbone conséquente (en moyenne 30kg de CO2), liée à l’extraction des matières premières, à la fabrication, au transport, et à la fin de vie du produit. Le mouvement de la slow fashion se concentre sur des pratiques de consommation responsable, l'utilisation de matières durables, et des conditions de travail équitables.
C’est ici que la seconde main entre en jeu. Au lieu de produire toujours plus, il s’agit de prolonger la durée de vie des vêtements existants en leur donnant une seconde vie à travers le reconditionnement. Ce modèle permet de découpler la croissance des marques de la production de nouvelles pièces, tout en répondant à la demande croissante des consommateurs pour des produits plus durables. Cette prise de conscience croissante des consommateurs face à l'impact environnemental de la fast fashion conduit certains à réduire leur consommation ou à opter pour des choix plus éthiques, comme acheter des vêtements durables ou fabriqués localement.
La mode éthique, une solution pour l’avenir:
La mode éthique représente une solution prometteuse pour l’avenir de l’industrie de la mode. Elle vise à produire et consommer des vêtements de manière responsable et durable, en prenant en compte les impacts environnementaux et sociaux. Les entreprises de mode éthique privilégient l’utilisation de matières premières durables, comme le coton biologique ou les fibres recyclées, réduisent les déchets et les émissions de gaz à effet de serre, et améliorent les conditions de travail des employés. Les consommateurs ont également un rôle clé à jouer en choisissant des vêtements éthiques et en soutenant les marques qui adoptent des pratiques durables. En faisant des choix éclairés, ils peuvent encourager l’industrie à évoluer vers un modèle plus respectueux de l’environnement et des droits humains.
La solution FAUME : comment décarboner votre chiffre d’affaires ?
FAUME est une solution globale dédiée aux marques de mode qui souhaitent intégrer le reconditionnement et la vente de seconde main dans leur stratégie. En permettant aux marques de valoriser leurs produits de seconde main, FAUME leur offre une opportunité unique de réduire leur empreinte carbone tout en augmentant leur chiffre d’affaires.
Voici comment FAUME aide les marques à décarboner leur chiffre d’affaires. Le secteur de la mode durable, évalué à environ 6,9 milliards de dollars en 2021, devrait atteindre plus de 10 milliards de dollars d'ici 2026.
1/ Réduction des émissions liées à la production :
Chaque vêtement reconditionné vendu avec FAUME permet d’éviter la production d’une nouvelle pièce, ce qui réduit considérablement les émissions de CO₂. Par exemple, un vêtement neuf génère en moyenne 30 kg de CO₂, tandis qu'un vêtement reconditionné chez FAUME génère 3,5 kg de CO₂. En adoptant cette approche, les marques peuvent réduire leur empreinte environnementale tout en générant du revenu à partir de produits déjà existants.
2/ Optimisation du cycle de vie des produits :
La plateforme FAUME permet aux marques de gérer efficacement le reconditionnement de leurs vêtements, depuis la collecte des pièces jusqu’à leur remise en vente. Cela prolonge la durée de vie des produits et réduit la nécessité de produire constamment de nouvelles pièces. Résultat : une baisse des émissions globales associées à la fabrication et au transport des vêtements.
3/ Décarbonation du chiffre d’affaires :
Grâce à FAUME, chaque euro de chiffre d’affaires généré par la vente de vêtements reconditionnés a une empreinte carbone bien plus faible que celui généré par la vente de vêtements neufs. Le e-commerce traditionnel, en revanche, peut entraîner une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, notamment à cause des retours de vêtements et des livraisons multiples, ce qui intensifie l'impact environnemental du transport dans le monde de l'industrie textile.
A titre d’exemple dans un modèle classique, un vêtement neuf vendu pour 100 € génère environ 0,30 kg de CO₂ par euro. Avec FAUME, en vendant un vêtement neuf tout en reconditionnant deux autres, l’empreinte carbone par euro de chiffres d’affaires peut être réduite de 40 %, passant à 0,18 kg de CO₂. Plongeons plus en profondeur dans le calcul de cette réduction, avec un exemple simple.
A. Le modèle mixte : un exemple concret avec la solution FAUME
Un utilisateur de la solution FAUME échange en moyenne deux vêtements contre un bon d’achat de 60 euros et achète un vêtement neuf pour 100 euros. Les deux vêtements récupérés par la marque sont ensuite reconditionnés et revendus à 50 euros chacun, générant donc 100 euros de chiffre d’affaires additionnel pour la marque.
Dans ce scénario, la marque génère 200 euros de chiffre d’affaires au total :
- 100 euros pour la vente du vêtement neuf issues de l’utilisation du bon d’achat.
- 100 euros pour la revente des deux vêtements reconditionnés.
Calcul de l'impact carbone par euro de chiffre d’affaires dans ce modèle mixte :
- Impact carbone d’un vêtement neuf : Un vêtement neuf génère environ 30 kg de CO₂ en moyenne.
- Impact carbone d’un vêtement reconditionné : Un vêtement reconditionné chez FAUME a une empreinte carbone réduite, autour de 3,5 kg de CO₂. (Source étude Aktio)
Voici comment se décompose l’impact carbone total :
- Vêtement neuf : 30 kg de CO₂ pour 100 €.
- Deux vêtements reconditionnés : 2 x 3,5 kg de CO₂ = 7 kg de CO₂ pour 100 €.
Impact carbone total pour ce modèle mixte :
- 30 kg (vêtement neuf) + 7 kg (deux vêtements reconditionnés) = 37 kg de CO₂.
Chiffre d'affaires total :
- 100 € (vêtement neuf) + 100 € (Deux vêtements reconditionnés) = 200 €.
Impact carbone par euro de chiffre d’affaires :
- 37 kg de CO₂ / 200 € = 0,18 kg de CO₂ par euro de CA.
B. Le modèle classique : vente de trois vêtements neufs
Comparons cela à un modèle classique où une marque vend uniquement des vêtements neufs.
Imaginons que cette marque vende trois vêtements neufs à 100 euros chacun. L'empreinte carbone d'un vêtement neuf est de 30 kg de CO₂, donc pour trois vêtements :
- Impact carbone pour trois vêtements neufs : 3 x 30 kg de CO₂ = 90 kg de CO₂.
Chiffre d'affaires total :
- 3 x 100 € = 300 €.
Impact carbone par euro de chiffre d’affaires :
- 90 kg de CO₂ / 300 € = 0,30 kg de CO₂ par euro de CA.
Comparaison et analyse:
- Modèle FAUME : En vendant un vêtement neuf et deux vêtements reconditionnés, l’impact carbone par euro de chiffre d’affaires est de 0,18 kg de CO₂, soit une réduction de 40 % par rapport au modèle classique.
- Modèle classique (100 % neuf) : L’impact carbone est de 0,30 kg de CO₂ par euro de chiffre d’affaires, en raison des émissions élevées liées à la production de chaque vêtement neuf.
Pourquoi cette différence ?
- La production de vêtements neufs génère des émissions importantes liées à la culture ou la fabrication des matières premières, aux processus de confection et au transport.
- En revanche, avec FAUME, le reconditionnement des vêtements permet d’éviter la production de nouvelles pièces. La collecte, le nettoyage et la réparation des vêtements reconditionnés génèrent beaucoup moins de CO₂, ce qui permet de réduire l’impact carbone global.
4/ Alignement avec la réglementation CSRD :
En intégrant le reconditionnement et la vente de seconde main, les marques peuvent non seulement réduire leur empreinte carbone, mais aussi répondre aux exigences de la CSRD en matière de reporting extra-financier. FAUME offre des outils pour aider les marques à suivre et mesurer l’impact carbone de leurs activités, facilitant ainsi la transparence exigée par la réglementation.
La croissance durable, un levier stratégique:
Maximiser l’impact du reconditionnement avec FAUME:
Avec FAUME, les marques de mode peuvent transformer leur modèle économique en intégrant des vêtements reconditionnés, leur permettant ainsi de décarboner leur chiffre d’affaires tout en respectant les exigences réglementaires comme la CSRD. Ce changement stratégique permet non seulement de réduire l'empreinte carbone par produit vendu, mais aussi de prolonger la durée de vie des vêtements, tout en répondant à la demande croissante des consommateurs pour des solutions plus durables.
Une solution mesurable pour une croissance durable et décarbonée:
FAUME propose une solution concrète et mesurable pour les marques cherchant à réduire leur impact environnemental sans compromettre leur croissance. En adoptant un modèle hybride combinant vêtements neufs et reconditionnés, les marques peuvent générer du chiffre d'affaires tout en réduisant leurs émissions, sans avoir besoin de multiplier la production de nouveaux articles. Cette approche permet de rester compétitif sur le marché tout en respectant les engagements environnementaux.
En parallèle, cette démarche favorise la montée en qualité des produits mis sur le marché. En anticipant que chaque article sera potentiellement revendu plusieurs fois, les marques prennent en compte la durabilité dès la conception, créant ainsi des vêtements plus résistants et valorisables.
Cette évolution vers des produits à haute durabilité ouvre également la voie à l'intégration du DPP (Digital Product Passport), qui pourrait devenir un outil essentiel pour tracer le cycle de vie des articles et assurer leur qualité. Ce sujet sera approfondi dans un prochain article, où nous explorerons comment le DPP contribue à optimiser la durabilité et la traçabilité des produits reconditionnés.
Croissance et responsabilité : Un nouvel équilibre
L'enjeu pour les marques de mode n'est plus seulement de croître, mais de le faire de manière écologiquement responsable. Grâce à des solutions comme FAUME, il est possible de construire un modèle économique durable, où chaque vente contribue à la fois à la rentabilité et à la réduction de l'empreinte carbone. Intégrer le reconditionnement dans la stratégie commerciale permet non seulement de répondre aux impératifs de la CSRD, mais aussi d'attirer une clientèle de plus en plus soucieuse de l’impact environnemental de ses choix.
En partenariat avec FAUME, les marques peuvent faire ce saut vers une industrie de mode plus circulaire, où performance économique et responsabilité environnementale s’équilibrent parfaitement, dans un secteur en pleine transformation.
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